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Sources: [1], [2]

  • Droit à l'oubli
“ De plus, il faut respecter le droit à l’oubli, principe selon lequel les données ne doivent pas être conservées en informatique ad vitam eternam ”
  • La société (démocratique) a un devoir de transparence, l'individu à un droit à l'opacité
“ En raison de deux amendements de la loi “sécurité quotidienne”, Il n'y aura donc plus la liberté d'utiliser des moyens de cryptographie, car cela rend d'office soupçonnable quelqu'un qui chiffre ses messages électroniques au moyen de la cryptographie. (…) On a renversé les valeurs. On est passé de la présomption innocence à la présomption de culpabilité, dans un monde où chacun doit prouver son innocence. Dans une démocratie, la société doit montrer sa transparence et les individus ont le droit à l'opacité. Or, nous entrons dans le cas des régimes totalitaires, où les individus doivent montrer leur transparence et où la société détient le droit à l'opacité. ”
  • Eviter le contrôle à distance et l'auto-censure ([3])
“Le propre des normes modernes, et c’est ce qui caractérise le passage progressif de la société disciplinaire décrite par Michel Foucault (…) à la société de contrôle (…), est que ce sont les individus qui doivent s’imposer eux-mêmes non seulement le respect, mais l’adhésion aux normes (…). Le pouvoir prend, dans la société moderne, la forme d’offres de services ou d’actions incitatives bien plus que de contrainte.”
  • Droit à une représentation correcte
“Nous avons conclu que la qualité des informations est aussi reliée à la qualité de la lecture. Le fait de rendre accessible à tous des informations personnelles sans une vérification raisonnable de la qualité est dangereux : des individus peuvent être mal représentés et il n’existe pas d’assurance que les récepteurs de la (dés)information soient suffisamment compétents pour effectuer des jugements judicieux.”
  • La vie privée est la première des libertés
la vie privée n’est pas “un droit fondamental parmi d’autres, elle est la condition nécessaire à l’exercice des autres droits et libertés fondamentaux” et que “le droit à la protection de la vie privée joue notamment le rôle d’un “système immunitaire de l’espace psychique”

Vie privée : le point de vue des “petits cons” [4]

  • D’un côté, nous avons la “génération des parents“, de l’autre, la “génération des transparents”.
L’une cherche à protéger sa vie privée de manière quasi-obsessionnelle, l’autre sait à peine ce qu’est la “vie privée“.
La génération des transparents a passé toute sa vie sur scène, depuis que leurs embryons ont été filmés par une échographie alors qu’ils n’avaient que huit semaines… de gestation.
  • Course à l’armement entre la surveillance parentale et l’utilisation des technologies pour protéger sa vie privée
...Alors que les enfants cherchent à se rendre invisibles de ceux qui disposent d’un pouvoir direct sur eux (parents, enseignants, etc.), ils s’exposent joyeusement auprès de leurs pairs....
  • Clay Shirky: Sa théorie repose sur le postulat que nos comportements relèvent moins de la moralité que de la chronologie
...Si nous n’agissions pas comme eux, c’est parce que nous n’en avions pas la possibilité...
  • 3 principales restructurations propres à ces individus sociaux, résumées par François Guité:
1. Ils se perçoivent comme ayant un auditoire.
2. Ils ont archivé leur adolescence.
3. Leur carapace est plus épaisse que la nôtre.
  • Les jeunes sont habitués à être confrontés aux "audiences invisibles".
Ils ont ainsi appris à moduler leur ton pour s’adresser à ces différents types d’auditeurs, sachant également qu’un message instantané ou un email peuvent être copiés/collés et qu’un “chat” peut être archivé.
  • Un contrôle accru des flux d'information n'est pas la solution:
“bloquer et contrôler l’information ne sont que des moyens fractionnés de traiter le problème, la solution ne peut pas consister à ajouter de nouveaux contrôles parentaux“
Pour elle, apprendre à gérer ses données et à “orienter” son identité en ligne sont des compétences essentielles que les enfants doivent apprendre dès qu’ils abordent l’internet : “nous devons tous connaître nos responsabilités et nos droits dans les espaces en ligne“. Et pour cela, mieux vaut être créatif plutôt que menaçant, proposer aux enfants des jeux et usages tirant les technologies (et leurs usages) vers le haut, plutôt que de les menacer, leur faire peur, ou chercher à les contrôler.
  • Il existe un décalage entre la perception fantasmatique des “adultes” et la réalité de ce que vivent les jeunes sur l’Internet:
“Pourquoi les responsables n’écoutent-ils pas les enfants au lieu de se contenter d’en parler ? Pourquoi n’a-t-on pas entendu la perspective des jeunes et pourquoi n’y avait-il pas de représentants des jeunes à ce panel ?
“Quand il y a un problème de connexion internet à la maison, ce ne sont pas mes grands-parents qui le réparent, pas plus que mon père ni ma mère. C’est mon petit ami. Ce sont mes frères. C’est moi...
J’étais donc ravi [...] jusqu’à ce que je découvre que les ateliers sur la protection des droits des enfants n’évoquaient quasi-exclusivement que les problèmes tels que les abus sexuels, et que les panelistes avaient tous plus de 50 ans.